Vittorio Frigerio vit entre Toronto et Halifax. Son troisième roman, La Cathédrale sur l’océan, épouse la forme d’une fable surréelle et d’une basilique à l’eau. Cela reflète le virage surréel que prend la vie d’un architecte lorsqu’une déconvenue professionnelle le mène à une énigmatique chasse à l’homme, puis à un pari existentiel aux dimensions mystiques.
Cet architecte, c’est Gaspard. Depuis des mois, il dessine un grand centre commercial aux qualités architecturales inouïes. Mais lorsqu’il se rend à Halifax pour enfin rencontrer son client, il n’y trouve qu’un bureau vidé la veille.
Ne pouvant accepter que l’œuvre de sa vie se dissipe de si banale façon, Gaspard loue un logement minable et entreprend de retrouver son commanditaire.
Que notre protagoniste n’ait en rien l’allure d’un détective n’aide pas les choses. Presque aussitôt, Gaspard rencontre Madeleine, jolie jeune femme éperdue qui l’introduit dans une curieuse secte millénariste.
Qu’il soit peu enclin aux quêtes spirituelles n’aide pas non plus les choses. Mais à son grand étonnement, il s’ouvrira à leurs croyances et bâtira leur cathédrale.