Le cours de mathématiques de 9e année en Ontario comprendra désormais de nouveaux apprentissages obligatoires sur le codage, les données et la modélisation. On fera également une plus grande place à la littératie financière. Surtout, la réforme de ce cours sonne le glas du cloisonnement entre théorie et pratique.
Après plus de 15 ans à devoir choisir entre les cours théoriques et les cours appliqués, tous les élèves dans une classe seront désormais au même niveau à compter de la prochaine rentrée scolaire. Mais cela donne à peine deux mois aux enseignants pour revoir leur boulier.
Lors du dévoilement du nouveau curriculum, le 9 juin, Stephen Lecce, le ministre de l’Éducation, soulignait que l’un des objectifs du nouveau cours de maths était de veiller «à ce que tous les élèves puissent acquérir les compétences et la confiance dont ils ont besoin pour réussir et s’épanouir».
Des parents heureux du cours de maths
Pour la directrice générale de Parents partenaires en éducation (PPE), Julie Béchard, dont l’organisme a été consulté en prévision de cette réforme du cours de mathématiques, vouloir éliminer le cloisonnement «est une bonne intention».
La responsable de Timmins rappelle que, souvent, les élèves qui choisissaient les cours appliqués étaient marginalisés. Selon elle, ils étaient trop jeunes pour percevoir les conséquences de leur geste, ce qui les empêchait d’aller à l’université.