Depuis le temps qu’on parle de la déportation des Acadiens, on croit connaître l’histoire de ce «Grand Dérangement». Le sujet demeure cependant plus complexe qu’il n’y paraît.
Historien de formation, André-Carl Vachon met ni plus ni moins «carte» sur table dans Raconte-moi la déportation des Acadiens.
Une famille de dix enfants
J’emploie le mot «carte» car il est question de multiples pérégrinations. Pour toutes les raconter brièvement, Vachon campe la famille de Marie et Jean, Acadiens de la Nouvelle-Écosse, qui ont eu dix enfants entre 1712 et 1730.
Chacun apporte de l’eau au moulin, car à travers cette descendance, ce sont diverses facettes moins connues de la déportation qui nous sont révélées.
Accueillis par les Mi’kmaqs
Ainsi, on apprend que les Acadiens à bord du bateau Pembroke ont fomenté une mutinerie, ont envoyé leurs prisonniers à leur place dans la cale et ont mis le cap vers le Fort de Sainte-Anne-des-Pays-Bas, aujourd’hui Fredericton.