44 films de 20 pays dans quatre salles, du 10 au 14 février, voilà ce que propose la 4e édition du Toronto Black Film Festival (TBFF) de Fabienne Colas, qui a aussi fondé le Festival international du film black de Montréal il y a 12 ans.
Le festival coïncide chez nous avec le Mois de l’Histoire des Noirs, mais aussi, cette année, avec la quasi-absence de personnalités de couleur en lice au prochain gala américain des Oscars, ce qui fait beaucoup jaser.
En conférence de presse, mercredi dernier, à laquelle participaient plusieurs cinéastes, Fabienne Colas a estimé que les Noirs doivent encore travailler plus fort que les autres pour s’imposer dans l’industrie.
C’est justement les difficultés qu’elle avait rencontrées à Montréal à présenter un film, pourtant considéré comme le meilleur depuis plusieurs années en Haïti, qui l’avait motivée à créer le festival Black.
L’édition 2016 du festival torontois, qui connaît un succès croissant, comme le festival montréalais, offrira aussi des ateliers pour l’industrie et le public, notamment avec Trey Anthony (‘Da Kink In My Hair) et avec Clement Virgo (The Book of Negroes).