Festival des Beaches: un million d’amateurs de jazz

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Publié 16/07/2013 par Guillaume Garcia

L’été semble s’être enfin installé dans le ciel de la Ville Reine et avec lui c’est la saison des festivals qui démarre vraiment. Après le TD Jazz Festival, c’est maintenant au tour du Festival international de jazz des Beaches de prendre le relais et de déplacer dans l’Est l’épicentre de la vie culturelle torontoise pour une dizaine de jours.

L’an passé près d’un million de personnes se sont déplacées dans le quartier des plages pour venir vibrer gratuitement au son de la musique jazz. Cet aspect de fête communautaire est aujourd’hui la marque de fabrique du Festival des Beaches.

L’idée d’organiser un spectacle de jazz a germé dans la tête de Lido Chilelli il y a maintenant 25 ans. La première édition ne devait pas avoir grand-chose d’international et s’est déroulée en une seule après-midi.

Mais à force d’huile de coude, l’équipe du festival international de jazz des Beaches, dont beaucoup de membres sont là depuis le début, a réussi à en faire le plus gros festival de musique gratuite du pays (élu meilleur festival gratuit du monde par msn.com) et l’événement par excellence dans le quartier des plages.

L’édition 2013 du festival réserve plusieurs surprises aux habitués avec tout d’abord l’ajout d’une scène sur la place du Boardwalk du vendredi 28 au dimanche 28 et le tout premier Taste of Jazz, du mardi 23 au mercredi 24 au parc Woodbine.

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Ce qui se fait de meilleur en matière de camion de bouffe sera présent aux plages et les foodies pourront apprécier leurs repas préférés, boire leur verre de bière ou de vin , le tout au son de la musique jazz.

Sinon, le festival continue dans ce qu’il sait faire de mieux avec une première fin de semaine du 19 au 21 juillet dans le parc Woodbine, avec également l’ajout d’une deuxième scène «Trinidad et Tobago»; une sorte de kaléidoscope des musiques africaines et afro-caribéennes. La seconde fin de semaine sera l’hôte de la célèbre StreetFest ou la rue Queen est transformée en rue piétonne du jeudi 25 au samedi 27.

Le public pourra alors découvrir de nombreux artistes qui joueront devant les multiples commerces situés sur la rue Queen.

Plusieurs grosses scènes proposeront aussi des concerts, comme la scène OLG, du 27 au 28 juillet, le Latin Square Concerts, du 26 au 28 juillet, ou encore la scène Big Band, également du 26 au 28 juillet, qui fait son retour cette année après le succès de l’an passé.

L’annonce de la programmation du festival 2013 a été faite mercredi dernier au Balmy Beach Club par Bill King, le directeur artistique du festival, annonce précédée et suivie de miniconcerts du Downtown Dixieland Jazz Band, qui a joué lors de la toute première édition du festival il y a de ça 25 ans.

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Il est rapidement revenu pour L’Express sur les clés de la réussite du festival selon lui, qui est l’aspect bon enfant, communautaire et gratuit des festivités.

«On a toujours gardé la même ligne de conduite et on n’arrêtera pas. Il y a déjà de nombreux festivals de musique payants, il n’y a aucun intérêt d’essayer de faire ça. Cela ne marcherait pas ici. C’est un festival pour ceux qui veulent une porte d’entrée dans le monde du jazz», souligne-t-il.

Bill King a également participé au Hennessy Talent Quest, une nouveauté de cette année, qui offrait à un jeune talent de participer à la streetfest, et qui a été remporté par Maneli Jamal, un jeune guitariste duquel le directeur artistique ne tarit pas d’éloges.

«C’était clair qu’il allait gagner. Il correspondait exactement à ce que l’on recherchait. S’en est même malheureux qu’on n’ait pas eu de place pour lui sur des scènes principales», regrette le DA du festival international de jazz des Beaches.

En tout ce sont plus de 1000 artistes qui donneront une centaine de spectacles pendant la dizaine de jours que dure le festival et Bill King avoue qu’il a un petit faible pour Selena Evangeline, qui possède une voix, dit-il, à faire pâlir Whitney Houston!

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www.beachesjazz.com

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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