Durant un mois, 1000 artistes vont transformer Toronto en lieu stratégique de la photographie. Pour son 13e anniversaire, le festival a vu les choses en grand et offre au public plus de 220 créations disséminées à travers la ville. Expositions, discussions, films, installations publiques, chaque artiste s’est remué les méninges pour travailler autour du thème «Still revolution».
«Enquêter sur la force de la photographie comme instrument de changement politique et social». C’est ainsi qu’est défini l’objectif de l’édition 2009 du festival Contact.
Pour la troisième année, le Musée d’art contemporain canadien joue le rôle de partenaire essentiel du festival Contact et accueille la première grande exposition Still Revolution: Suspended in Time où huit artistes dont deux canadiens se retournent sur les révolutions passées dans l’art de la photographie et explorent les innovations qui continue de transformer ce média.
«Nous sommes fiers de présenter ces artistes qui démontrent l’impact historique passé et contemporain de la photographie qui influence la manière dont on voit le monde aujourd’hui», explique Bonnie Rubenstein, directeur du festival Contact et co-curateur de l’exposition. Du documentaire à l’abstrait, du fait construit à la fiction, ces clichés reflètent différentes manières pour les artistes de voir la photographie comme catalyseur de changement.
Du côté des installations publiques, le musée d’art contemporain canadien joue également un rôle clé; sa cour abrite la création Le grand fatras du montréalais Gwenaël Bélanger. Ce bricoleur d’images travaille à partir de constructions mentales qu’il effectue en observant le monde de tous les jours avant de passer à l’acte et de produire son œuvre en utilisant la technologie digitale et les procédés photographiques classiques.