Félix en humour

Cabaret-chanson de l’Alliance française au Salon du livre

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Publié 07/10/2008 par Annick Boulay

L’Alliance française de Toronto a trouvé une belle façon de faire découvrir les balades de Félix Leclerc aux jeunes comme aux moins jeunes en offrant l’interprète montréalais André Thériault au public lors du cabaret-chanson du Salon du livre de Toronto, vendredi 3 octobre.

Accompagné de Guy Mignault, le directeur du Théâtre français de Toronto, qui entrecoupait le spectacle de quelques écrits poétiques de Félix Leclerc, André Thériault a interprété plus d’une quinzaine d’œuvres puisées dans le répertoire de Félix.

De La Chanson du Pharmacien au Petit ours gris en passant par le classique P’tit bonheur, il a su livrer un spectacle guitare et voix sans prétention, se rattrapant avec humour lorsqu’il commettait un petit accroc dans les paroles ou les accords, bavure qu’on pardonnait volontiers tant l’interprète était attachant.

C’est cet humour que Thériault apporte entre les chansons qui donne le cachet si particulier du spectacle. «Chacune des entre-chansons est amenée en humour pour que quelqu’un qui connaît moins Félix puisse aussi trouver son compte dans le spectacle. J’essaie de faire les chansons dans le plus grand des respects pour ceux qui aiment Félix (…) on reconnaît la chanson qu’on aime ou on en découvre une nouvelle et on revient avec une touche d’humour», a précisé André Thériault à L’Express.

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Le seul bémol de cette soirée demeure la salle qui ne convenait pas tout à fait au type de spectacle présenté par André Thériault. L’ambiance plutôt froide aurait facilement été éclipsée dans une salle davantage intimiste à l’éclairage plus feutrée où le public aurait pu s’approcher du chansonnier. Dans cette optique, il faut comprendre le public qui a pris un certain temps avant de répondre aux appels de l’interprète.

Malgré cet aspect, André Thériault, vif d’esprit, a su jouer avec les spectateurs et ceux-ci, en fermant les yeux l’espace d’un instant et en se concentrant sur les paroles des balades, pouvaient presque s’imaginer sur la belle Île d’Orléans.

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