Bien qu’ils aient une réserve de vaccins sous la main, les États-Unis hésitent à se lancer dans une campagne de vaccination contre la grippe aviaire. Alors que celle-ci a désormais été signalée dans plus de 160 élevages et qu’au moins 13 personnes ont été infectées, la stratégie est de plus en plus contestée.
Il s’agit du virus qu’on appelle «A (H5N1)». Suivi à la trace depuis 1997, on l’a vu se répandre chez de plus en plus d’espèces d’oiseaux sauvages, provoquant une éclosion majeure en 2004-2005, et une autre depuis 2020-2021.
À ce jour, le virus a été détecté chez toutes sortes d’animaux, dont des renards, des ours et des chats: chaque fois, c’était présumément à la suite d’un contact avec un oiseau mort.
Mutation du virus
Mais dans le cas des vaches, il est clair depuis la fin-mars que le virus a subi une mutation qui lui permet de se transmettre d’une vache à l’autre.
Il est logique de croire que plus le virus se répand parmi les vaches, plus il est souvent en contact avec des travailleurs agricoles. Par conséquent, le risque augmente qu’un nouveau variant émerge, capable, lui, de se transmettre entre humains.