L’invasion américaine, Saddam Hussein, l’État islamique… Telles sont les premières choses auxquelles nous pensons lorsque nous évoquons l’Irak. Mais connaissez-vous le pays d’avant la guerre?
C’est de celui-ci dont il s’agit dans le roman Farida (1991) de Naïm Kattan, traduit en anglais par le professeur et critique d’art Norman Cornett. Ce dernier viendra lire quelques extraits de l’œuvre lors du lancement de sa traduction le 7 juin à 16h au Supermarket, rue Augusta.
Principaux enjeux
Juif originaire d’Irak, Naïm Kattan est l’un des plus grands auteurs francophones sur la scène internationale. Son roman Farida raconte l’histoire d’une jeune chanteuse juive qui lutte pour sa liberté dans la société irakienne de 1936.
«Il y a de nombreux enjeux dans ce roman, c’est pour cette raison que j’ai choisi de le traduire», fait savoir Norman Cornett, en entrevue à L’Express.
Ce sont précisément ces enjeux que Norman Cornett souhaite aborder au cours de la lecture du livre. «L’auteur fait partie de la communauté antique des Juifs irakiens. J’ai fait un doctorat en science des religions. Selon moi, Naïm Kattan a créé un roman Esther post-moderne.»