S’il est un bénéfice que le Canada peut tirer de la menace tarifaire américaine, c’est qu’elle force l’industrie agricole et tous ceux qui gravitent autour à faire un examen de conscience.
Un exercice qui permet de constater que le Canada est en partie l’architecte de son propre malheur, une situation qu’il est encore temps de changer.
C’est en essence le message livré cette semaine aux participants à Nourrir l’avenir, un événement annuel organisé par Financement agricole Canada (FAC) en collaboration avec divers partenaires.
Les conférenciers ont noté plusieurs facteurs affectant l’industrie agroalimentaire.
Dormir au gaz
En ouverture de congrès, la PDG de FAC, Justine Hendricks, a rappelé que, malgré la stabilisation de la chaîne d’approvisionnement post-covid et la croissance du secteur agricole, l’année 2025 ne sera pas facile.