Depuis le 23 mars et jusqu’au 23 avril, le métro de Paris est à l’honneur dans les locaux de l’Alliance française de Toronto. L’occasion de découvrir ou redécouvrir l’un des monuments de la culture parisienne à travers un oeil psychédélique: celui d’Alex Park, photographe basé à Calgary.
Le Polaroïd est pour beaucoup devenu un objet désuet avec l’arrivée du numérique. Grâce à son développement instantané, le Polaroïd permet de disposer d’une photo prise sur le vif dans la minute.
Bien que les appareils utilisant cette technologie se soient démocratisés dans les années 90, le prix des films photographiques a toujours été un frein à son expansion. Ce que l’on connaît moins, c’est le mode de fonctionnement du Polaroïd.
Un peu à la manière d’une imprimante informatique, il dispose plusieurs couches de couleurs primaires à un endroit donné afin de reproduire une couleur naturelle sur le cliché définitif. Ce procédé, quasi instantané avec des films de base peut prendre jusqu’à une demi-heure pour se stabiliser avec des bobines de film Time-zéro.
Cette demi-heure est justement ce qui sert de base de travail à Alex Park. Depuis cinq ans, il étudie le phénomène des couches de couleur sur les clichés de Polaroïds, et tente d’en modifier la teneur.