Être jeune, l’été, au Canada, ça se passe dehors!

Parcs, plages et villes ont la préférence de nos jeunes leaders

La plage: un classique à l’Île-du-Prince-Édouard comme ailleurs. (Photo: Tourisme Île-du-Prince-Édouard)
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Publié 30/06/2017 par Andréanne Joly

Pour découvrir le Canada, le site internet TripAdvisor suggère de voir les chutes Niagara, de faire une promenade au Stanley Park de Vancouver, de visiter le Vieux-Québec et la Basilique Notre-Dame de Montréal, de monter à bord de la télécabine Peak 2 Peak à Whistler, de découvrir les jardins publics d’Halifax, de se rendre au lac Moraine près du lac Louise en Alberta, et de parcourir le parc national Gros-Morne à Terre-Neuve.

Les goûts des jeunes Canadiens francophones rejoignent-ils ceux de la communauté TripAdvisor ? Qu’aiment-ils faire chez eux, l’été? Francopresse a fait le tour du pays à la recherche de suggestions. Voici les choix de six jeunes canadiens de 17 à 25 ans, qui savent profiter de la belle saison.

Les courtes randonnées du parc provincial Killarney, en face de l'île Manitoulin – et les fish and chips – ont charmé Bienvenu Senga. (Photo: Andréanne Joly)
Les courtes randonnées du parc provincial Killarney, en face de l’île Manitoulin – et les fish and chips – ont charmé Bienvenu Senga. (Photo: Andréanne Joly)

Les grands parcs

Louis Roux, un étudiant en ingénierie de North Vancouver, enfourche son vélo ou enfile ses bottes de randonnée et part à l’aventure dès qu’il en a la chance.

En bon Franco-Colombien, il aime la montagne. Il peut s’éclater en restant près de chez lui, au Coliseum Mountain, une ascension de 1256 mètres en 12 km! Mais il a un coup de cœur pour le parc provincial Manning, situé dans les monts Cascade, sur la frontière canado-américaine, «pour sa grandeur et sa beauté naturelle à couper le souffle».

D’ailleurs, il semble que les jeunes leaders francophones du Canada profitent à plein de la proximité des grands espaces protégés… mais pas avec la même intensité que Louis.

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Par exemple, la présidente sortante de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne, Alexa Leduc, est une grande amatrice de randonnée en nature et de camping. Elle doit sûrement son amour du bois à ses racines nord-ontariennes. Elle affectionne le célèbre parc Algonquin, une des destinations forêt les plus en vue du Canada.

À 300 km au nord-ouest de l’Algonquin et sur les rives de la baie Georgienne, il y a aussi le parc Killarney où le journaliste Bienvenu Senga se rend dès qu’il en a la chance pour faire des excursions pédestres de quelques heures. «Je ne suis pas très sportif de nature, mais j’aime bien les randonnées pas trop exigeantes physiquement», avoue-t-il en riant. «Il y a toujours une belle vue au sommet. En été, on reprend les calories aux fish’n’chips du village», dit-il.

Dans la région de l’Atlantique (ici à Shédiac), les plages ont la cote. (Photo: Tourisme Nouveau-Brunswick)
Dans la région de l’Atlantique (ici à Shédiac), les plages ont la cote. (Photo: Tourisme Nouveau-Brunswick)

La plage

Oui, l’été, c’est aussi, sinon surtout, l’occasion de se la couler douce. Le président de Jeunesse acadienne et francophone de l’Ile-du-Prince-Édouard fait de la voile, joue au frisbee ultime, court, roule à vélo, va à la plage, ce qu’il peut faire au parc national de l’IPÉ.

«C’est facilement un des regroupements d’endroits les plus beaux à l’île», croit Adrien Buote. «Des pistes de randonnée dans les bois, des pistes pavées à côté des chemins pour le vélo, les plus belles plages… Il y a même des terrains de camping. C’est tellement beau et bien entretenu», dit-il avec enthousiasme.

Après une année scolaire prenante, les présidents des organisations jeunesse provinciales du Canada se prélassent et jouent à la plage. Adrien Buote, Alexa Leduc et Sue Duguay, présidente de la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick, ont tous un coup de cœur pour les rubans de sable.

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Sue Duguay profite de la plage pour décrocher, mais prête aussi main forte au commerce familial. «Nous avons des champs de bleuets, donc j’y passe beaucoup de mon temps ainsi qu’à la plage», partage la jeune femme de Miramichi. Elle aime bien explorer les rives du golfe du Saint-Laurent, qui définissent la province. «J’adore nos régions côtières», dit-elle. «C’est très cliché, mais le sable et l’air sont tellement purs dans ces région !»

Adrien Buote aime Charlottetown, en particulier ses restaurants. (Photo: Tourisme Île-du-Prince-Édouard)
Adrien Buote aime Charlottetown, en particulier ses restaurants. (Photo: Tourisme Île-du-Prince-Édouard)

Découvrir sa ville

La fréquentation des espaces nature n’exclut pas le goût des explorations urbaines.

Selon Adrien Buote, la capitale de l’Île-du-Prince-Édouard vaut autant le détour que le parc national, en particulier l’été. «Il y a tellement à faire», notamment pour les gourmands! Les restaurants sont abondants et exceptionnels à Charlottetown, estime-t-il.

«Le parc Victoria c’est aussi une très belle place, avec des gros espaces ouverts en plus d’une promenade le long de la mer et un bar de crème glacée.»

Il pourrait échanger son carnet d’adresses avec Bienvenu Senga, qui retrouve ses camarades de classe au waterfront d’Hamilton tous les étés. «On fait une randonnée dans le sentier puis, à la fin, [on mange] une crème glacée Burgundy Cherry chez Hewitt’s Ice Cream», dit-il. Ce faisant, il croise nombre de touristes, ce qui provoque souvent de belles rencontres.

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La solitude plait aussi à Bienvenu Senga. Comme il a adopté le Nord ontarien pour poursuivre ses études, il a pris l’habitude de se rendre sur les rives d’un lac de Sudbury pour lire. Il faut dire qu’il a l’embarras du choix — il y a 330 lacs sur le territoire de la capitale du nickel!

L’architecture, en particulier la cathédrale de Saint-Boniface, fascine Marière LaFlèche. (Photo: Tourisme Riel)
L’architecture, en particulier la cathédrale de Saint-Boniface, fascine Marière LaFlèche. (Photo: Tourisme Riel)

Saint-Boniface

De son côté, Mariève LaFlèche, 22 ans, met ses écouteurs et son casque et part à la découverte de Winnipeg et de Saint-Boniface et de leur architecture à vélo. L’agente de projet du Conseil jeunesse provincial du Manitoba aime particulièrement se recueillir devant les ruines de la cathédrale de Saint-Boniface, à la fourche des rivières Assiniboine et Rouge, pas très loin du nouveau Musée canadien des droits de la personne.

La devanture de cette cathédrale a été construite en 1908, mais a été la proie des flammes en 1968. On a ensuite érigé une nouvelle cathédrale en sauvegardant les vestiges du bâtiment. Le site est devenu hautement symbolique. «Toutes les églises et cathédrales ont été bâties sur ce site», rappelle Mariève LaFlèche. «Toutes les personnes qui sont passées là avant nous: ça m’intrigue beaucoup», lance-t-elle.

Les jeunes adultes participants à notre enquête bien informelle ne manquent pas de suggestions d’activités à pratiquer dans leur coin de pays. Adrien Buote le premier: «Je pourrais vraiment parler de l’île toute la journée!»

Adrien Buote aime Charlottetown, en particulier son parc Victoria. (Photo: Tourisme Île-du-Prince-Édouard)
Adrien Buote aime Charlottetown, en particulier son parc Victoria. (Photo: Tourisme Île-du-Prince-Édouard)

Auteur

  • Andréanne Joly

    À titre de journaliste et de rédactrice, Andréanne Joly couvre les communautés francophones de l'Ontario et du Canada depuis 25 ans. Elle collabore notamment avec Francopresse, Le Voyageur de Sudbury et L'Express de Toronto. Elle travaille principalement à des dossiers liés à l'histoire, à la culture et au tourisme.

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