Au Canada, une femme sur huit aura un cancer du sein dans sa vie. 20 000 nouveaux cas sont décelés chaque année; deux millions dans le monde. Mais aujourd’hui, le cancer du sein connaît un taux de survie de 90%.
C’est ce qu’est venu expliquer un chercheur qui est à l’avant-garde des traitements du cancer, le Dr Jean-Philippe Pignol, à la tribune du Club canadien de Toronto mercredi 20 octobre dernier. Le Dr Pignol, spécialisé en radio-oncologie, est professeur à l’Université de Toronto et exerce au Sunnybrook Odette Centre.
Ayant participé au lancement d’essais cliniques de nouveaux traitements du cancer du sein par radiations au cours de ces dernières années, le Dr Pignol a donné un aperçu de ces nouvelles méthodes de soin qui permettent un changement dans la façon dont on traite cette maladie en Amérique du Nord.
Le spécialiste a travaillé sur la mise au point de deux nouvelles méthodes de soin: la radiothérapie par modulation d’intensité, un traitement par radiothérapie plus précis, qui permet de diminuer d’un tiers les risques de brûlures cutanées et l’implantation de manière permanente des grains radioactifs.
Grains radioactifs
Depuis plus de vingt ans, l’implantation de manière permanente des grains radioactifs est utilisée avec succès pour le traitement du cancer de la prostate. Le défi du Dr Pignol et de son équipe a été d’adapter cette technique au cancer du sein.