La demande d’enseignants francophones en Ontario est désormais plus forte que l’offre, souligne le président de leur syndicat, Carol Jolin, dans son dernier bulletin mensuel.
C’est le résultat de l’ajout, il y a deux ans, d’un an de formation universitaire par le ministère de l’Éducation, écrit-il. L’AEFO avait alors averti qu’il y aurait des conséquences «négatives».
«Je dois avouer que faire partie d’un groupe de travailleuses et de travailleurs aussi recherchés me fait un petit velours», reconnaît-il.
«Il est certain que de ne pas avoir à attendre trop longtemps avant de se trouver un emploi permanent est un avantage. Il est préférable d’être une ‘denrée’ en demande plutôt que de peiner à trouver un emploi.»
«Mais pour le système d’éducation», dit-il, «la situation est alarmante.»