À peine remis des célébrations du nouvel an de notre calendrier grégorien, je vous propose de recommencer la fête pour le nouvel an chinois qui commence le 26 janvier. De toutes les façons, soyez assurés que les enfants sont prêts pour relancer les festivités.
S’ouvrir aux autres
Souligner les fêtes des différentes cultures c’est s’ouvrir sur le monde de l’autre. Et s’ouvrir sur le monde de l’autre c’est commencer à mieux comprendre son voisin, son ami, son collègue. Quand on comprend quelqu’un, nos préjugés disparaissent et la vie en commun devient beaucoup plus agréable. Les deux personnes s’enrichissent, la communauté complète en bénéficie.
On croit souvent que les personnes de la même origine que soi détiennent la meilleure façon de faire. Cette croyance est réelle dans la mesure où on ne connaît bien que notre propre culture. Mais lorsque l’on découvre ce que les autres peuvent nous offrir, nous en redemandons.
Merci aux Chinois d’avoir développés les douces soies dont nous pouvons aujourd’hui nous parer. Merci aux Boliviens de nous avoir fait découvrir la fève de cacao et les grains de café. Merci aux Jamaïcains d’avoir créé ce nouveau son pour le plaisir de nos oreilles. Merci à tous ceux qui partagent leurs richesses. Merci à vous, lecteurs, de partager ce que vous êtes.
S’ouvrir à soi
Une amie franco-ontarienne de Sudbury me racontait sa soirée du Jour de l’an. Étant de la même souche, je m’attendais à entendre le même rituel festif que je vivais avec ma famille. Mais elle m’a raconté que dans sa famille, la rencontre de toute la grande famille pour les embrassades de minuit chez les grands-parents se fait par étape. Dès 17h00, ceux qui sont disponibles se rencontrent chez l’un des oncles pour un petit goûter. À 18h00, le groupe se déplace vers un autre oncle, et ainsi de suite jusqu’à la dernière station où la fête bat son plein.