Le long chemin vers la canonisation d’Élisabeth Bruyère, fondatrice de la congrégation des Sœurs de la Charité d’Ottawa, a franchi une nouvelle étape en avril dernier, alors qu’était célébré le bicentenaire de naissance de cette grande figure de l’histoire de l’Ontario français.
Née le 19 mars 1818 à L’Assomption, au Bas-Canada, du second mariage de Charles Bruguier, dit Bruyère, et de Sophie Mercier, Élisabeth Bruyère est l’aînée de trois enfants.
Élisabeth Bruyère devient orpheline de père à l’âge de six ans. Dès lors, elle apprend à vivre dans la pauvreté et à accepter les sacrifices qui s’imposent. Son cousin, l’abbé Jean-François Caron, curé du village de Saint-Esprit, dans Lanaudière, la prend sous son aile et l’héberge dans son presbytère.
Institutrice à 16 ans
Élisabeth acquiert une solide éducation catholique auprès des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, près de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Montréal.
À l’âge de 16 ans, elle devient institutrice dans une école de rang. Sensible aux souffrances d’autrui, elle entre en 1839 dans la congrégation des Sœurs de la Charité de Montréal, communément appelées «Sœurs Grises», une congrégation dévouée aux plus démunis.