Au Centre Harbourfront, samedi après-midi dernier, se poursuivait le 28e Festival international d’auteurs (IFAO) du 17 au 27 octobre. Pour cette édition, les membres du groupe littéraire Écritures vagabondes étaient invités à s’exprimer autour d’une table ronde sur la question de l’existence contemporaine du théâtre international. Enzo Cormann, Marie Henry, Élie Karam, Amr Sawah Joséphine Serre se partageaient la parole.
Jason Sherman, auteur canadien de pièces de théâtre, né à Montréal mais vivant à Toronto depuis 1969 pose une première question qui intrigue: pourquoi un groupe d’auteurs se rassemble-t-il dans une association nommée Écritures Vagabondes?
Écritures vagabondes est né du besoin d’offrir une vitrine aux écrivains internationaux en organisant, à chaque fois dans un pays différent des conférences, des ateliers et des rencontres d’artistes de différentes origines afin de leur permettre de travailler, de réfléchir sur les multiples formes d’écriture.
«Au Liban, Écritures vagabondes est né en 2000 et depuis des pays comme la Syrie, le Bénin, le Togo et le Québec pour le Canada sont membres de ce groupe, explique sommairement Elie Karam, Libanais et auteur de la pièce de théâtre Parle-moi de la guerre pour que je t’aime».
Au cours du débat, plusieurs sujets sont lancés par Jason Sherman. Enzo Cormann, écrivain dramaturge français et auteur d’une trentaine de pièces dont Credo et Diktat pose la problématique de la raison de l’existence du théâtre de nos jours alors que plusieurs médias le concurrencent.