En cette fin d’année marquée par la victoire de Donald Trump, un choc mondial encore plus retentissant que le résultat du référendum sur le Brexit cet été, il n’est pas évident de prédire santé, prospérité et une bonne et heureuse année 2017 aux Ontariens ou à qui que ce soit.
C’est pourtant l’optimisme «prudent» affiché par Pierre Cléroux, vice-président à la Recherche et Économiste en chef de la Banque fédérale de développement (BDC), qui présentait ses perspectives à la tribune du Club canadien de Toronto ce mardi 13 décembre.
Institution financière appartenant au gouvernement du Canada, la BDC soutient des dizaines de milliers de PME en «complétant» les services disponibles auprès des institutions financières du secteur privé, c’est-à-dire souvent en leur prêtant le montant supplémentaire que les banques plus frileuses ne veulent pas leur consentir.
La BDC doit toutefois rester à l’affût des développements affectant l’économie canadienne, et l’élection d’un président américain protectionniste s’impose certainement comme l’événement le plus important depuis la chute des prix du pétrole et des métaux.