Vous connaissez sans doute plusieurs humoristes québécois. Les noms de Louis-José Houde, Laurent Paquin, Mario Jean, Michel Barrette, Daniel Lemire, Jean-Michel Anctil et Martin Petit vous son probablement familiers. Ce que vous ignorez peut-être, ce sont les situations cocasses, surprenantes, parfois angoissantes vécues par les humoristes. François Morency les décrit dans Dure soirée: histoires vraies et autres humiliations.Dans ce livre, François Morency remet en scène les «pires moments» vécus par lui-même et ses comparses, sans jamais se départir du sens de l’humour qui lui est propre.
Que ce soit un spectateur trop insistant qui ne cesse d’interrompre l’humoriste, ou bien une personne dans la salle qui fait un infarctus en pleine représentation, il faut s’attendre à tout lorsqu’on monte sur scène. Pour rassembler 250 pages d’histoires vraies, François Morency a interviewé une pléiade d’humoristes.
On n’y trouve pas uniquement des Québécois comme Gilles Latulippe, Jean-Michel Anctil, Daniel Lemire, Michel Courtemanche, Sylvain Larocque, Laurent Paquin, Mike Ward, Gilbert Rozon, Louis-José Houde, Michel Barrette, Les Denis Drolet, Les Grandes Gueules, les Chick’n Swell, Mario Jean, Cathy Gauthier ou Martin Petit. Il y a aussi le Franco-Ontarien Patrick Groulx et le Franco-Manitobain Maxim Martin.
Il écrit, par exemple, qu’un motard a menacé d’arranger le prétentieux minois de Maxim Martin «à grands coups de muffler de Harley» ou que RBO frappait «même sur ce qui ne bougeait pas, comme le gouvernement et la religion».
L’auteur rapporte un incident où les Grandes Gueules pouvaient difficilement placer un mot lors d’une entrevue avec Michèle Richard qui était «aussi calme qu’une nouvelle mariée qui découvre une tache de sauce soya sur sa robe».