Le gouvernement Ford a défendu à nouveau sa décision de ne pas financer l’Université de Sudbury, lors de la rentrée parlementaire à Queen’s Park, mardi.
La ministre des Collèges et Universités de l’Ontario, Jill Dunlop, a assuré que son gouvernement «a fait plus pour l’éducation postsecondaire francophone en Ontario que tout autre gouvernement précédent».
En chambre, la ministre Dunlop répondait aux questions du député néo-démocrate Guy Bourgouin, qui lui a notamment demandé pourquoi elle a refusé de financer l’Université de Sudbury (UdeS), malgré une analyse reluisante de la Commission d’évaluation de la qualité de l’éducation postsecondaire (CEQAP), qu’elle avait elle-même commandée.
Peu d’inscriptions canadiennes
Le gouvernement Ford justifie son refus de financer l’UdeS par le faible nombre d’inscriptions d’étudiants canadiens dans les universités de langue française de l’Ontario au cours des cinq dernières années.
«Au cours des cinq dernières années, les inscriptions [canadiennes] dans les universités d’enseignement de langue française ont diminué de 30% en Ontario. À ce stade, il serait irresponsable de créer une troisième institution», a répondu Jill Dunlop.