Du décor et des lumières pour Händel

L’Orchestre symphonique de Toronto présente Le Messie de Händel

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Publié 16/12/2008 par Khadija Chatar

L’Orchestre symphonique de Toronto présentera du 16 au 21 décembre Le Messie de Händel dans toute sa splendeur. Dans un décor coloré qui contraste avec la sobriété de l’œuvre, Le Messie sera joué au Roy Thomson Hall, situé au 60 rue Simcoe.

Cette œuvre religieuse sera conduite par le chef d’orchestre et le directeur artistique Noel Edison. Les vocalistes, tous Canadiens, comprennent des voix nouvelles comme celles de Gillian Keith (soprano), d’Allyson McHardy (mezzo-soprano), du Montréalais Frédéric Antoun (ténor), et de Robert Gleadow (basse).

C’est une première pour l’orchestre symphonique de Toronto de dépasser la marge conventionnelle qui le caractérise en faisant appel à Bonnie Beecher, conceptrice d’éclairage et Glen Peloso, décorateur et célébrité télévisée de Take this house and sell it.

Le public ne vibrera pas seulement au timbre baroque de cette œuvre dramatique, son regard sera également épris par un éclairage unique. Les yeux s’éclaireront devant la danse lumineuse qui s’agitera au son des notes émouvantes de l’orchestre et les récits déchirants du chœur et des vocalistes. «Les lumières auront pour rôle de mettre en évidence la musique de Händel», déclare Heather Slater, directrice associée du département artistique et productrice du Messie de l’Orchestre symphonique de Toronto.

Une lumière qui sera réfléchie dans un décor inattendu et original. «Il y aura une douzaine d’arbres en argent ornés d’étoiles métalliques. La lumière les éclairera de façon différente en fonction des parties qui seront jouées, poursuit Mme Slater. Les jeux de lumières et le décor que nous avons décidé de montrer au public placent cette œuvre sacrée, sobre et traditionnelle à un autre niveau.»

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L’Orchestre symphonique de Toronto a également convié comme chaque année le Toronto Mendelssohn Choir. Un chœur impressionnant qui compte 130 chanteurs.

«Händel avait un don incontestable d’écriture pour les voix. L’équilibre orchestral est parfait et c’est un conteur indéniable», déclare le ténor Frédéric Antoun, une voix montante dans tous les sens du terme. Ce Montréalais s’est fait, en effet, remarquer depuis sa représentation de Belmonte (l’Enlèvement au serial de Mozart) au Opera atelier’s. «Dans Le Messie, je débute avec un passage d’Isaïe que je chante avant que le chœur, qui représente le peuple, ne me suive. Je poursuis ensuite l’histoire du Christ jusqu’à sa résurrection», décrit-il.

Depuis près de 60 ans, l’Orchestre symphonique de Toronto s’est investi du rôle de «messie» reprenant l’œuvre d’un homme pieu. Un homme qui a écrit cette œuvre en 24 jours sans quitter son domicile. Le Messie de Händel, une musique transcendante, a illuminé le cœur des 350 000 personnes qui ont assisté aux 180 représentations de l’Orchestre symphonique de Toronto.

Pour obtenir plus d’informations, visitez le site www.tso.ca

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