Drogue: les parents, modèles des jeunes

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Publié 09/12/2014 par Julie Goulet

En tant que parents, vous êtes le modèle le plus important pour votre enfant et sa meilleure défense face à la consommation de drogues. Saviez-vous que la plupart des adolescents pensent que leurs parents sont des sources d’information crédibles sur les drogues?

Il n’est pas toujours facile d’aborder ce sujet avec nos jeunes. Toutefois, la communication ouverte demeure un élément clé comme moyen de prévention. En effet, en discutant ouvertement avec votre jeune, vous bâtissez avec lui une relation de confiance significative et solide qui facilitera vos échanges et qui agira comme facteur de protection.

Pour savoir si votre enfant consomme de la drogue, quels signes devez-vous rechercher?

Il n’est pas toujours facile de les détecter parce qu’ils se confondent souvent avec des comportements fréquents chez les adolescents, comme les troubles du sommeil, le changement de passe-temps ou encore les sautes d’humeur. Aussi parfois, notre quotidien effréné de parents fait que nous ne sommes pas disposés à lire et voir ces indices souvent évidents.

Des indices précis à surveiller

Bien qu’ils ne soient pas forcément associés à la consommation de drogues, portez attention aux signes de dépression, d’isolement, de cachotterie, d’apparence négligée ou d’hostilité, ou encore à une modification des résultats scolaires, à la participation active à un sport ou à d’autres activités.

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Voici quelques éléments que vous pouvez utiliser pour ouvrir la discussion :
– Nouvelles amitiés cachées et que votre jeune tient à l’écart du noyau familial.
– Diminution de sa motivation dans le travail scolaire, absences de l’école ou mauvais résultats.
– Utilisation d’encens, de désodorisant pour la maison ou de parfum pour camoufler la fumée ou les odeurs chimiques.
– Demande accrue d’argent de poche (même vols mineurs à la maison).
– Instruments associés à la consommation de drogues, comme les pipes et le papier à rouler.
– Bouteilles de gouttes ophtalmiques, qui servent à masquer les rougeurs de l’oeil ou les pupilles dilatées.
– Disparition de médicaments à la maison.

Pour aller plus loin

Certains parents diront qu’ils savent que leur enfant consomme certaines substances dites «douces» ou bien de l’alcool, mais ils évaluent difficilement l’ampleur de cette consommation.

S’agit-il d’une consommation expérientielle, régulière, problématique?

Y a-t-il un cycle de consommation qui s’installe?

Votre jeune est-il en train de développer une tolérance voire une dépendance physique ou psychologique?

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Quels sont les risques à court, moyen ou long terme?

Renseignements

Pour en savoir plus ou si votre jeune souhaite discuter avec des professionnels afin d’évaluer la gravité de sa consommation, communiquez avec Espace Jeunesse: 416 922 2672, poste 290.
Julie Goulet est criminologue au Centre francophone de Toronto.

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