Double première pour Briga

La violoniste du groupe Les gitans de Sarajevo sort un premier album solo

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Publié 16/02/2010 par Vincent Muller

La violoniste chanteuse du groupe Les gitans de Sarajevo sort son premier album solo et se produira pour la première fois à Toronto, au Hugh’s Room, sur Dundas et Bloor Ouest, le 23 février prochain. Forte de la diversité de ses expériences musicales elle nous livre Diaspora, un album qui reflète sa musique, produit d’un brassage de cultures.

Brigitte Dajczer, surnommée Briga par les membres du groupe montréalais Les gitans de Sarajevo, est née à Montréal et a grandi à Calgary avant de retourner au Québec en 2001 pour des études en art visuel.

Issue d’une famille de musiciens, son grand-père était pianiste en Pologne et son père était membre de l’orchestre symphonique de Varsovie, elle a été initiée au violon dès l’âge de 4 ans.

Depuis cet âge, elle et son violon ne se sont plus quittés.
Ensemble ils se sont enrichis au contact de diverses formations musicales.

Briga, qui a aujourd’hui 33 ans, a joué dans un groupe de rock féminin à Calgary, au sein d’un groupe de musique de Grèce et des Balkans, Rembetika Hipters, ainsi que dans le groupe Syncop, un groupe de rap algéro-québecois.

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C’est alors qu’elle jouait dans cette dernière formation que les membres du groupe Les gitans de Sarajevo, qui cherchaient un violoniste, l’on découverte.

Durant ces sept dernières années elle a évolué au sein de ce groupe crée par des réfugiés d’Ex-Yougoslavie arrivés à Montréal en 1996.

«À partir de ce moment là, j’ai été en immersion dans cette communauté musicale des Balkans, au contact de Roms, de Serbes, de Croates de Bulgares, de Roumains» explique-t-elle.

Son surnom illustre parfaitement son degré d’immersion: «Briga, je pensais que c’était simplement un diminutif de Brigitte».

Mais un jour l’un des chanteurs lui a lancé «moya briga» lors d’une conversation.

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C’est là qu’on lui a expliqué que ce terme serbo-croate, que l’on peut traduire par «mon souci», est un terme affectueux qui, de plus, convient tout à fait à sa personnalité, elle qui a «tendance à se soucier de la vie».

On l’aura compris, son album solo est le résultat de diverses influences en très grande partie des Balkans mais aussi d’Europe de l’Est à travers la musique russe, hongroise ou roumaine que son père lui a fait découvrir.

L’album Diaspora comprend deux disques.
«Le premier disque est uniquement musical, c’est du violon des Balkans, avec une basse électrique, un clavier, accompagné de percussions du Maghreb.

Dans le deuxième disque c’est des chansons, inspirées d’expériences de la vie, ça parle de l’amour, de la mort… c’est un album plus intime.»

Le premier volume de l’album comporte sept titres et le second six, trois en anglais trois en français, dont une reprise de Johnny tu n’es pas un ange, d’Édith Piaf.

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«Je vais jouer tous les titres et il y aura aussi quatre ou cinq nouveaux morceaux que je prépare pour le spectacle et qui seront peut-être sur le prochain album.»

Briga est à découvrir le mardi 23 février au Hugh’s Room, sur Bloor Ouest et Dundas à 8 heures.
Entrée 10$ en avance, 12$ à la porte.

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