Suite à la décision de la Cour suprême du Canada, l’aide médicale à mourir est désormais autorisée en Ontario, même si – ou parce que – le Parlement fédéral n’a pas encore réussi à adopter de loi qui en précise les modalités.
«Les patientes et les patients qui souhaitent bénéficier de l’aide médicale à mourir doivent consulter leur fournisseur de soins de santé», ont indiqué ce lundi 6 juin les ministres Eric Hoskins (Santé et des Soins de longue durée) et Madeleine Meilleur (Procureure générale de l’Ontario).
L’an dernier, la Cour suprême avait donné jusqu’au 6 juin au Parlement pour remplacer sa loi jugée inconstitutionnelle, mais le projet libéral de réforme, adopté récemment par la Chambre des Communes, est encore débattu au Sénat.
Dans le passé, un Ontarien souhaitant une aide médicale à mourir devait demander l’autorisation des tribunaux. Douze Ontariens ont fait une requête en ce sens depuis le 6 février.
Le gouvernement ontarien indique que les fournisseurs de soins de santé doivent consulter leurs ordres de réglementation au sujet des règlements, des lignes directrices ou des pratiques liées à l’aide médicale à mourir.