Douze heures de route, c’est environ le temps qu’il faut compter pour se rendre à Bristol, une ville frontalière entre la Virginie et le Tennessee, à partir de Toronto. Le voyage est long, mais largement compensé par les paysages remarquables qui bordent les autoroutes et bien accompagné, la route paraît beaucoup plus courte. Le but du périple : voir les pilotes de courses des séries Sprint et Nationwide courir en direct sur l’ovale de Bristol, aux États-Unis.
Bristol est une petite ville d’environ 42 000 habitants. Les gens sont accueillants avec les visiteurs qui proviennent majoritairement des quatre coins des États-Unis, mais aussi du Canada. Beaucoup de véhicules immatriculés en Ontario circulent dans les environs et en ouvrant l’œil attentivement, on peut apercevoir quelques voitures provenant du Québec.
Les hôtels affichent complets à 100 km à la ronde autour de Bristol. Ceux qui n’ont pas su réserver à l’avance auront bien du mal à trouver un lit tout près et devront peut-être se résigner à effectuer le trajet tous les jours.
Le Bristol Motor Speedway où se déroulent les deux courses est surprenant. Pouvant accueillir 160 000 spectateurs, il se dresse apparemment au milieu de nulle part, sur les collines appalachiennes. Au premier coup d’œil, il donne l’impression d’être une version moderne du Colisée de Rome. Au pied de l’immense structure, le matériel promotionnel officiel (et moins officiel) de Nascar se vend comme des petits pains chauds.
La vue sur la piste est à couper le souffle. Des places situées au plus haut niveau de la Wallace Tower, on ne peut manquer aucun des événements se déroulant sous les puissants projecteurs qui éclairent le circuit.