Les flambées du prix de l’essence pourraient pousser les automobilistes à se tourner vers les récentes voitures au diesel. Celles-ci libéreraient moins de particules fines et seraient donc moins polluantes, selon ce que publiait récemment une équipe internationale dans la revue Scientific Reports.
«C’était historiquement le plus polluant, mais c’est aujourd’hui un choix psychologique, car les voitures diesel polluent moins que celles à essence», soutient le professeur de chimie de l’Université de Montréal et l’un des auteurs, Patrick Hayes.
Menée dans six pays, cette étude, a évalué les particules fines — de leur nom savant, matières particulaires carbonées — émises par les pots d’échappement des voitures recrutées pour faire les tests en laboratoire.
Résultat: celles roulant au diesel s’équipent aujourd’hui de filtres à particules diesel qui libèrent jusqu’à 10 fois moins de particules fines que les voitures à essence.
Mon pays, c’est l’hiver…
De plus, lorsque la température extérieure est basse, l’émission de ces particules serait infime: à moins 7 degrés Celsius, on en enregistrerait jusqu’à 60 fois moins qu’avec les véhicules à essence.