C’est la traductrice Élaine Marcotte qui a fait le moins de fautes (six), jeudi soir, dans la Dictée Gabrielle Roy lue au Théâtre Spadina de l’Alliance française de Toronto.
78 personnes, dont la députée provinciale indépendante Amanda Simard, ont relevé le défi lancé pour une deuxième année consécutive par la Maison Gabrielle Roy de Winnipeg, au Manitoba.
Des événements semblables avaient lieu dans plusieurs villes du Canada, des États-Unis et du Mexique, rassemblant un bon millier de personnes.
Des participants sérieux
À l’AFT, c’est le recteur de l’Université de l’Ontario français, Normand Labrie, qui a lu le texte de 257 mots, extrait de Fragiles lumières de la terre (1978). À elle seule, la première phrase faisait 57 mots; il fallait attendre au 34e avant de savoir comment accorder le premier…
Le directeur général de l’AFT, Jean Grenier-Godard, s’est amusé de ce que les participants ont semblé prendre l’exercice très au sérieux. Des clameurs de protestation s’élevaient quand Normand Labrie lisait un bout de paragraphe un peu trop vite.
On a aussi âprement disputé l’usage d’un «ses» au lieu de «ces» dans le texte. Ce sont d’ailleurs les pluriels et les singuliers – «leurs maisons au toit incliné», etc. – qui ont donné le plus de fil à retordre aux joueurs.