Un comité de huit professeurs veut développer la francophonie au sein de la communauté de l’Université de Windsor.
«Cela constituerait un atout pour notre institution», fait-on valoir dans un récent mémoire intitulé Valoriser la francophonie au sein de la communauté universitaire de Windsor.
Ce serait important «pour les membres de la communauté francophone sur le campus et dans la région de Windsor-Essex», mais aussi «pour tous les étudiants actuels et futurs qui souhaitent conserver et améliorer leurs compétences en français tout au long de leurs études postsecondaires».
Accès à du financement
Le mémoire, dont la rédactrice principale est la prof de science politique Emmanuelle Richez, propose une série de recommandations «concrètes et réalisables», dont recevoir du financement gouvernemental pour le renforcement des capacités de la francophonie.
«On parle ici de financement additionnel venant de programmes fédéraux et provinciaux de langues officielles», explique à l-express.ca la prof de droit Pascale Chapdelaine, une des membres du comité. «Ce financement servirait d’abord à embaucher quelqu’un pour coordonner la mise en oeuvre des recommandations.»