Saviez-vous qu’on est dans la Semaine nationale de sensibilisation aux troubles alimentaires (1er au 7 février)? Profitons-en profite pour déboulonner cinq mythes avec la Dre Stéphanie Léonard, psychologue spécialisée en troubles alimentaires.
1. Les troubles alimentaires touchent seulement les femmes: faux
Selon les données recueillies par l’Association Anorexie et boulimie Québec (ANEB), les hommes représentent 5 à 10 % des anorexiques, 10 à 15 % des boulimiques et 40 % des hyperphagiques. «Je pense que ces statistiques sont conservatrices», explique la psychologue.
«Les hommes sont moins portés à aller chercher de l’aide que les femmes, ils sont donc sous-représentés dans les statistiques.»
2. Ils sont uniquement liés à l’insatisfaction face à l’apparence physique: faux
Les troubles alimentaires sont plus complexes que la simple insatisfaction à l’égard de son physique.
«Souvent, des facteurs biologiques entrent en compte. Par exemple, on sait qu’un niveau de sérotonine trop bas peut dérégler les comportements alimentaires. Des facteurs psychologiques jouent aussi, comme l’anxiété, l’impulsivité, le manque d’estime de soi. Et il y a des facteurs sociaux qui ont une influence, comme la pression d’avoir un corps qui correspond à une norme.»