La tension continue de grimper au Moyen-Orient, cette fois parce que le gouvernement turc est passé de la parole à l’acte en poussant vers la Grèce voisine des milliers de réfugiées syriens, irakiens, afghans.
L’Europe fait face à une nouvelle catastrophe migratoire. En ouvrant ses frontières (en lien avec des accrochages entre forces russo-syriennes, rebelles et turques dans le Nord-Ouest de la Syrie), la Turquie remet ainsi en cause un pacte conclu avec l’Union européenne en 2016 pour réduire les flux de migrants.
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Des millions de réfugiés
«Nous accueillons déjà près de quatre millions de réfugiés et n’avons pas les moyens ni les ressources d’autoriser l’entrée sur notre territoire à un million de personnes supplémentaires», a déclaré un porte-parole du gouvernement turc… en parlant des migrants déjà passés en Grèce.
Le gouvernement grec a annoncé lundi devoir «défendre nos frontières et renvoyer les immigrants vers la Turquie».