Le premier ministre Doug Ford a blâmé des inspecteurs syndiqués pour avoir manqué à leur devoir de maîtriser la crise de CoViD-19 dans les foyers de soins de longue durée les plus touchés en Ontario, en menant des inspections par téléphone plutôt qu’en personne, au mois d’avril.
Doug Ford affirmait jeudi que le Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO) ne voulait pas que ses inspecteurs n’effectuent d’inspections en personne puisqu’ils avaient «peur pour leur santé».
«Ils étaient craintifs à propos de leurs familles, ils avaient peur pour leur santé», a souligné le premier ministre. «Je comprends pourquoi ils étaient craintifs, je l’aurais été, moi aussi.»
Problèmes déjà connus
Le président du SEFPO, Warren «Smokey» Thomas, a envoyé une lettre au gouvernement Ford, le 22 avril dernier, pour lui expliquer qu’il était «mal avisé» et «non nécessaire» d’effectuer des inspections en personne.
M. Thomas affirmait dans cette lettre que ce ne sont pas tous les inspecteurs qui savent utiliser l’équipement de protection personnelle de façon appropriée, et qu’il était restreint dans certains établissements. Celui-ci indiquait qu’il n’était pas utile de mettre les résidents des foyers à risque pour des problèmes préalablement constatés.