Les Français Marc Giraud et Gilles Macagno décrivent et illustrent les amours bestiales dans un truculent album intitulé Le Sex-appeal du crocodile. Il est tour à tour question de la bête aux quatre quéquettes, des clubs de rencontre des perroquets, des infidélités des mésanges, du clitoris géant de l’hyène… et plein d’autres histoires sextraordinaires.
La première question qu’on pose quand il s’agit de sexe et de mâle est souvent «qui a le plus gros kiki?» Le chimpanzé n’a qu’une «micro-banane de 2 centimètres», le gorille s’en sort mieux avec 5 centimètres les grands jours, le pénis du cheval mesure 60 centimètres et celui de l’éléphant… 1,50 mètre!
Papa n’a pas toujours raison dans le règne bestial. Chez des familles de pucerons et de lézards il y a autoreproduction sans fertilisation par un mâle; cela s’appelle «parthénogenèse». On l’a aussi observée chez des femelles captives, sans partenaire, de requin marteau.
De nombreux insectes, comme les abeilles, ne copulent qu’une fois dans leur vie et meurent ensuite. Mission accomplie! La gestation et l’éducation conduisent l’éléphante à quatre ou cinq ans d’abstinence; «les mâle peuvent se mettent la trompe derrière l’oreille».
Les animaux ne sont pas toujours regardants. Certains sautent sur tout ce qui bouge; c’est le cas du crapaud. Le mâle de la tortue grecque s’excite parfois devant un ballon dégonflé et le chien se contente d’un oreiller.