Les murs de la Galerie Glendon sont tapissés, à la fois de graffiti – lettrages – et de dessins. L’œuvre gigantesque, intitulée Ce que les cinq dernières années m’ont appris, du graffeur Pascal Paquette, artiste franco-ontarien de la nouvelle génération, est exposée jusqu’au 30 novembre.
«À partir des graffiti, je crée mon propre monde, mon propre langage visuel, tiré d’une réflexion personnelle sur des thèmes environnementaux qui m’interpellent», confiait Pascal Paquette, en entretien avec L’Express la semaine dernière, suite au vernissage mardi 23 octobre.
Son exposition est montée sous la forme d’un assemblage de ses œuvres incluant sept toiles majeures et plus d’une centaine de petites pièces: une immense tapisserie reproduisant l’art urbain de la rue dans toute sa splendeur. Le spectacle est brillamment réussi!
L’artiste utilise la peinture de l’aérosol – spray paint -, le latex – peinture de maison – et le gesso, un enduit écologique servant de couche pour la finition sur ses toiles. L’effet est surprenant!
«J’aime travailler le négatif, l’objet et le fond à travers les couches, ajouter de la perspective, allier le figuratif et l’abstrait», précise Pascal Paquette.