Des coffrets pour monter votre propre exposition

Les éditions Taschen, comme cela ressort des nombreux articles de L’Express qui mentionnent leur nom, se consacrent à la promotion d’œuvres artistiques ou de leurs auteurs. Et l’on ne saurait énumérer tous leurs ouvrages d’art tant ils sont nombreux.

Ces éditions viennent encore d’innover dans ce domaine déjà très fourni en proposant de nouvelles façons de faire connaître facilement les œuvres d’artistes réputés, mis à la disposition de tous les amateurs d’art qui souhaitent avoir une connaissance encore plus approfondie de tel ou tel artiste.

Reproductions solides

Les éditions Taschen ont eu l’idée originale et qu’aucun autre éditeur n’avait encore eue, de créer des coffrets de grande dimension (35×27 cm) et très résistants, qui contiennent 16 planches ou reproductions en carton léger d’œuvres d’un peintre. Avec ces reproductions solides, on peut faire ce que l’on veut, comme les admirer de près autant de fois que l’on veut, grâce à des illustrations de la plus haute qualité.

Par exemple, le coffret consacré à Klimt comprend les immenses chefs-d’œuvre que sont Le Baiser, L’Arbre de vie, et la «femme en or» immortalisée dans le Portrait d’Adele Bloch-Bauer I. On pourrait faire de même avec d’autres artistes.

Pour le coffret Christo et Jean-Claude, l’éditeur propose ceci: «Exposez la vision unique de Christo et Jeanne-Claude sur vos murs grâce à ce coffret de 16 planches prêtes à être encadrées, comprenant une présentation historique de l’œuvre des deux artistes, ainsi que des photographies et des croquis du projet Floating Piers (promenade flottante).»

Nombreux sont les artistes mis sous coffret par Taschen: Doisneau, Hiroshige, Matisse, Bosch…

À encadrer

La présentation cartonnée de reproductions indépendantes et de grand format d’œuvres choisies parmi les plus représentatives d’un artiste offre plusieurs avantages. On peut simplement contempler de près ou même étudier une à une les 16 reproductions du coffret. Au dos de chacune, le nom de l’œuvre est mentionné.

Il est aussi tout à fait possible d’encadrer une ou plusieurs de ces reproductions pour en faire des illustrations décoratives.

L’éditeur propose même cette approche. «Imaginez votre propre exposition grâce à ce coffret de 16 planches prêtes à encadrer.» Ce sont aussi des documents très utiles et très pratiques pour illustrer des cours portant sur l’art, l’histoire de l’art ou tel ou tel peintre particulier.

Robots de Léonard de Vinci

Cinq extraordinaires pop-up, présentés par les éditions Nuinui dans Robot, reconstituent en 3D certaines des plus merveilleuses inventions mécaniques de Léonard de Vinci.

Ces robots ressemblent à des hommes et des animaux, automates et machines volantes, véhicules à engrenages sophistiqués, horloges et instruments de musique revivent avec les croquis, les plans et les notes d’origine tirés de ses carnets privés.

Redécouvertes dans les années 1950, les annotations de Léonard de Vinci permettent de reconstituer le «chevalier mécanique» revêtu d’une armure médiévale en relief dans l’ouvrage.

On y trouve aussi, toujours en trois dimensions, des merveilles de la mécanique, la musique et le tempo, le lion, les automates volants. Chacune de ces sections comporte des explications et des croquis, qui permettent de suivre les idées de Léonard.

Les proportions anatomiques s’inspiraient des recherches de Vinci relatives à l’Homme de Vitruve, ce célèbre dessin réalisé par Vinci vers 1490, en se basant sur le traité de l’architecte romain (90-20 av. n. ère). «Les mouvements de l’automate marquaient l’aboutissement de ses précédents travaux sur la cinétique.»

Culture artistique

Il faut bien reconnaître que les éditions Taschen font un bel effort pour assurer une large diffusion de la culture artistique picturale et de ses représentants. En plus de l’édition d’ouvrages d’art, elles cherchent d’autres moyens de diffusion relevant de leur domaine, comme ceux présentés dans cet article.

Par ailleurs, les éditions Nuinui qui publient en ouvrage-coffret les robots de Léonard de Vinci contribuent également à enrichir notre formation et notre information artistiques avec une présentation tout à fait originale des conceptions de Léonard de Vinci, rendues plus parlantes par leur matérialisation en trois dimensions.

Or, on ne saurait l’oublier, l’art visuel que nous avons ainsi l’occasion de mieux connaître et d’admirer contribue à accroître nos capacités et notre efficacité mentales. L’ouvrage du neurologue Jean-Pierre Changeux, présenté dans L’Express du 13 février dernier, nous le rappelle.

«Avec la science du cerveau, ou neuroscience, un champ nouveau s’ouvre à la recherche sur l’œuvre d’art. On peut désormais imaginer une neuroscience de l’art. Comprendre comment notre cerveau intervient dans la relation de l’être humain à l’œuvre d’art devient envisageable et prometteur. C’est le chemin que je vous propose ici.» (J.-P. Changeux) Alors, cultivons-nous.