Farid al Atrash et Issa Amro, deux Palestiniens défenseurs pacifiques des droits humains, sont poursuivis par les autorités israéliennes pour avoir dénoncé des crimes.
En février 2016, les deux hommes participaient à une manifestation pacifique dans les rues de leur ville, Hébron, en Cisjordanie occupée. «Cette manifestation était organisée à l’occasion du 22e anniversaire de la première fermeture par Israël d’une artère aux Palestiniens, la rue Shuhada, qui était autrefois une artère commerçante», explique Meryll David-Ismayil du groupe franco-torontois d’Amnistie internationale.
Aujourd’hui, ils sont poursuivis devant un tribunal militaire israélien et font l’objet d’accusations «dénuées de fondement» dont l’objectif, selon Amnistie, est d’entraver leurs activités de défense des droits humains.
Un avocat et un ingénieur
Farid al Atrash est avocat, et Issa Amro est ingénieur. Ce sont des militants non violents opposés à la colonisation israélienne.
«La colonisation israélienne est un crime de guerre selon le droit international, résultant des 50 ans d’occupation israélienne en territoire palestinien.»