Pour le tir à la carabine, des lentilles grossissantes. Pour le ski alpin et le ski de fond, un simple attelage qui permet d’être assis sur les skis. Ou sur les patins, comme au hockey sur luge.
On aurait tort de croire que toutes les technologies utilisées par les 500 athlètes participant aux Jeux paralympiques de Vancouver 2010 sortent de laboratoires dignes des films de science-fiction.
Curling
Par exemple, au curling en fauteuil roulant, la «technologie» recommandée au Canada se limite à deux choix de bâtons pour pousser la pierre, The Adjuster et The Extender (littéralement: l’ajusteur et l’étireur). Ces bâtons ont été conçus d’abord pour des joueurs du troisième âge, comme en témoigne le slogan: «l’étireur est conçu pour vous aider à étirer votre vie au curling».
Mais peut-être que le curling n’est pas le meilleur exemple, lui qui était raillé aux Olympiques par Pierre Foglia parce qu’une des membres de l’équipe canadienne était… enceinte de six mois! Le curling, écrivait-il, «un sport que l’on peut pratiquer au plus haut niveau tant qu’on n’est pas mort».
Saut en hauteur
Que dire alors du saut en hauteur? Aux Paralympiques d’été 2004, c’est nulle autre que l’Agence spatiale européenne qui était fière d’annoncer que la prothèse du champion du monde Wojtek Czyz était faite d’un matériau conçu pour l’espace. Ne commence-t-on pas à parler d’un avantage indu sur les autres athlètes?