Le patrimoine franco-ontarien bâti, matériel et immatériel, culturel, historique, religieux et familial est en péril, sous-financé, manquant de relève et parfois littéralement menacé de démolition.
C’est ce qu’on a entendu le 22 février lors d’un Forum réunissant à Ottawa une cinquantaine de personnes actives dans les domaines de l’histoire et du patrimoine de la francophonie ontarienne.
Le patrimoine de la francophonie pose des défis importants aux diverses collectivités ontariennes, ont souligné Nicole Fortier, présidente-fondatrice de la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans, Francine Gougeon, présidente-fondatrice de l’Association du patrimoine familial francophone de l’Ontario, Jean-François Lozier, professeur d’histoire à l’Université d’Ottawa, Danielle Pécore-Ugorji, directrice du Réseau du patrimoine franco-ontarien, Jean Yves Pelletier, expert-conseil en patrimoine, auteur et conférencier, et Michel Prévost, ex-archiviste en chef de l’Université d’Ottawa et président de la Société d’histoire de l’Outaouais, récemment récipiendaire du Prix Bernard Grandmaître de l’ACFO d’Ottawa.
Où sont les jeunes?
D’abord, le domaine est sous-financé à tous égards, le personnel professionnel et la relève sont insuffisants et les méthodes de promotion et d’action ne répondent pas à toute la gamme des groupes concernés, notamment les jeunes et les nouvelles communautés culturelles.
Dans les faits, le patrimoine bâti, matériel et immatériel, culturel, historique, religieux et familial est en péril.