De nouveaux défis pour le Salon du livre

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Publié 23/09/2014 par Alix Forgeot

La nouvelle foire anglophone du livre Inspire!, la question récurrente de la direction du Salon du livre de Toronto et celle, non moins récurrente, de son affluence ont été abordées lors de l’assemblée générale annuelle de mardi dernier à l’Alliance française.

«On ne peut pas nier» l’existence de la foire du livre anglophone, dont la première édition est programmée à la mi-novembre, juste avant l’événement annuel francophone, indique le président du Salon, Valéry Vlad.

Pour autant, le Salon du livre de Toronto, qui aura lieu du 3 au 6 décembre, n’a pas pour objectif d’entrer en concurrence avec la foire anglophone. Au contraire, l’idée d’un partenariat avec Inspire! n’est pas exclue.

Mais avant toute chose, la direction du Salon souhaite voir le déroulement de la foire anglophone. Et «s’ils réussissent, on pourra peut-être échanger nos expériences communes», explique M. Vlad.

Souper vietnamien

Le défi, c’est aussi d’attirer encore plus de monde. L’année dernière, les ateliers pour les jeunes ont été pris d’assaut par les écoles. Le Salon a même dû refuser des classes par manque de place et de temps.

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La direction souhaiterait y remédier. Elle est actuellement «en négociation» avec la Bibliothèque de référence de Toronto, où se déroule le Salon, pour essayer d’obtenir un espace de 200 places.

Du côté du public adulte, la direction du Salon insiste sur la présence des auteurs et sur une nouvelle activité qui verra le jour: l’auteure canadienne d’origine vietnamienne Kim Thuy «invitera les gens à souper et, pendant qu’ils seront en train de manger, elle présentera ses plats vietnamiens», explique Paul Savoie, le directeur du Salon.

Le dernier défi touche d’ailleurs à la direction. Paul Savoie souhaiterait prendre un peu de retrait par rapport à l’événement. Ces dernières années, on a essayé une codirection, un autre directeur, en vain. La formule reste donc la même pour le moment, mais avec une meilleure répartition des tâches.

«C’est beaucoup plus un travail d’équipe qu’avant et c’est peut-être ce que ça va devenir dans le futur», note M. Savoie.

Nouvelles technologies

En ce qui concerne le bilan de l’édition 2013, il est plutôt positif.

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Le Salon a augmenté sa visibilité au niveau des médias sociaux. Le conseil d’administration a fait de gros efforts en la matière: sur Twitter, l’organisme compte désormais 665 abonnés, sur Facebook il a plus de 900 amis et il détient 59 points sur Klout Score (un site web qui analyse l’activité sur les médias sociaux pour noter ses utilisateurs sur une échelle de 100 points).

Les membres du conseil d’administration sont même allés au-delà des médias sociaux, en s’adaptant aux nouveaux moyens d’échanges, de communication et de planification par internet avec la plateforme Do.com qui permet de connaître en tant réel l’avancement d’un projet.

Ils ont également renoncé aux terminaux bancaires au profit du système Square qui permet d’acheter des billets depuis son téléphone cellulaire grâce à un petit lecteur de cartes bancaires.

Finances et administration

Du côté des finances, pour son année 2013/2014, le Salon du livre accuse un déficit avec des revenus inférieurs à l’année précédente.

L’explication est simple, selon la direction: l’année dernière, certaines subventions ont été reçues pour plus d’une année. D’autres ne peuvent être obtenues qu’une fois tous les deux ans. Enfin, une subvention du Conseil des Arts du Canada, arrivée en retard en 2013, sera utilisée cette année.

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Un point positif est à noter: au niveau des revenus, les ventes de stands et de tables ainsi que les ventes de billets ont subi une nette augmentation.

Le conseil d’administration, réélu à l’unanimité lors de cette réunion, espère avoir d’aussi bons résultats de ventes cette année.

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