Né en France de parents d’origine hongroise, le Torontois Daniel Soha est l’auteur de cinq romans, tantôt teintés d’anecdotes personnelles, tantôt de récits de fiction pure.
Lauréat du prix Christine-Dumitriu-Van-Saanen l’an dernier, il a également été deux fois finalistes du prix Trillium de l’Ontario.
La mort de son père
Lorsque son père est mort, Daniel Soha, alors directeur de l’Alliance française de Singapour, commence à rédiger une page sur cet événement tragique, un récit qui se devait d’être irréprochable.
«Je voulais que cette page soit parfaite du point de vue de l’émotion, du style, etc. J’ai mis 12 ans pour l’écrire. Lorsque je me suis dit que j’avais atteint la perfection, j’ai commencé à déverser mes mots. Ça m’a ouvert les vannes de l’écriture.»
Premiers pas maladroits
L’auteur considère cependant que ses premiers pas dans l’écriture étaient maladroits.