Daniel Lavoie, à mi-chemin entre fini et infini

Au Salon du livre de Toronto

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Publié 06/12/2011 par Guillaume Garcia

Devant un public de fans, le chanteur franco-manitobain est venu défendre au Salon du livre de Toronto son recueil de textes Finutilité, où il présente bon nombre d’écrits, entre chansons et réflexions, qu’il lisait auparavant pour présenter ses chansons. Observateur aguerri de ses semblables, Daniel Lavoie nous a dévoilé une autre facette de sa personnalité, plus humoristique, parfois cynique, mais toujours attendrissante.


À force qu’on lui demande où se procurer les textes déclamés avant ses chansons, Daniel Lavoie s’est enfin décidé à les publier, sous le titre Finutilité, entre utilité, futilité, finalité et infinité.


Chanteur à succès, Ils s’aiment, Notre Dame de Paris, Daniel Lavoie se révèle être un écrivain talentueux, maniant les mots avec délicatesse et intelligence. L’expérience et les années n’entravent en rien son plaisir d’écrire, ce qu’il fait depuis l’âge de 17 ans. Ses textes parlent des hommes, ces êtres à la dérive comme les décrit Jeannine Messadié, qui dirigeait l’entrevue, samedi à 16 h au Salon du livre de Toronto.


À la dérive? Daniel Lavoie les voit surtout à la recherche. Lui trouve ses vérités dans l’écriture, dans cette découverte permanente de l’homme qui ne sait pas où sa plume l’emmène.


Solitaire, il vieillit plutôt bien et explique avoir trouvé «le calme existentiel», un remède certain et un anti-âge puissant.


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Décrivant son recueil comme un livre «amoral et sans compassion», il revendique se «tenir loin de la morale imposée par les autres».


Lui-même un dévoreur de livres, passionné d’histoire, il ne peut s’empêcher de verser une larme en parlant d’un texte qui l’a marqué dans le livre La vie d’un homme inconnu, d’Andrei Makine.


Homme heureux et libre, Daniel Lavoie a fait le bonheur du public torontois venu l’écouter lire des passages de son ouvrage et répondre aux questions de ses fans.


Loin d’être avare en anecdotes, le séducteur a encore frappé.


Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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