On commence à peine à comprendre ce qu’est CRISPR, que déjà, voici CRISPR 2.0 qui approche.
Des biologistes annoncent avoir créé une version encore plus précise de l’outil susceptible de permettre d’effectuer des manipulations génétiques. Et une version plus sécuritaire.
La technologie originale CRISPR, qui pénètre de nouveaux laboratoires et fait l’objet de nouvelles annonces pratiquement chaque mois, s’avère déjà plus précise que ce qui existait jusque-là pour désactiver un gène défectueux — et le remplacer par un autre.
Elle atteint toutefois plus souvent ses limites lorsqu’il s’agit de «réparer» un gène: c’est-à-dire ajouter un segment d’ADN dans une cellule, dans l’espoir qu’il y déclenche le processus de correction. Or, la manœuvre ne fonctionnerait apparemment qu’une fois sur 10.
C’est donc là-dessus qu’ont travaillé David Liu et son équipe de l’Université Harvard, parallèlement à Feng Zheng et son équipe de l’Institut Broad au MIT.