Covid ou pas, les donateurs sont généreux envers les institutions postsecondaires

L’Université d’Ottawa offre près de 60 millions $ en bourses et en aide financière à ses étudiants
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Publié 12/02/2021 par Rebecca Kwan

Bien que les contrecoups de la pandémie se fassent sentir à bien des niveaux, des institutions postsecondaires se disent peu touchées pour ce qui est des dons reçus dans le cadre de leurs programmes de bourses et de fondations d’aide financière.

Malgré une économie incertaine, les donateurs continuent de répondre présents.

Moins de donateurs, dons plus gros

Pour l’Université d’Ottawa, c’est une question d’équilibre. «Il y a moins de donateurs, mais ceux-ci font des dons plus généreux», explique la gestionnaire des relations avec les médias Isabelle Mailloux Pulkinghorn. «Cela amoindrit quelque peu les impacts négatifs, mais évidemment, ça ne peut pas être une solution à long terme.»

Dans l’ensemble, c’est surtout grâce aux donateurs annuels que l’Université d’Ottawa parvient à maintenir à flot ses chiffres d’affaires.

«Plusieurs fonds de bourses sont financés à partir de fonds dotés, donc leur financement est assuré. Plusieurs généreux donateurs continuent aussi à nous appuyer année après année», poursuit la gestionnaire.

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60 millions $

L’institution ne fait toutefois pas exception aux aléas de la crise sanitaire et de ses répercussions sur le secteur de la philanthropie.

«Nous redoublons nos efforts auprès de nos donateurs et diplômés afin de garder contact et de les encourager à continuer à appuyer notre université», conclut-elle en rappelant que chaque année, l’Université d’Ottawa offre près de 60 millions $ en bourses et en aide financière à ses étudiants.

Le campus du Collège Boréal à Sudbury.

Une générosité renouvelée

Même son de cloche pour le Collège Boréal qui a d’ailleurs vu ses dons augmenter dans la dernière année.

«Nous avons remarqué que les gens étaient très généreux durant la pandémie, plusieurs étaient conscients que les étudiants vivaient des périodes difficiles et ont donné généreusement», partage la directrice du Bureau du développement au Collège, Nancy Raymond.

«Nous avons également créé une aide temporaire en raison de la pandémie pour venir en aide à ceux ou celles qui avaient été affectés directement par la CoViD-19», ajoute-t-elle en recensant avoir remis en quelques mois plus de 415 bourses pour un montant total d’environ 187 000 $.

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Équilibre

Dans l’ensemble, Mme Raymond se dit ravie et soulagée que la générosité des partenaires et donateurs du Collège soit demeurée la même que par les années passées.

«Avec la pandémie, certaines dépenses ont également été coupées, donc ça s’équilibre bien», poursuit-elle. «Il y a toujours du positif qui ressort d’une crise ou de défis et nous surmontons le tout en équipe et en innovant.»

«On parle souvent du Collège Boréal comme du cadet des autres collèges. Nous avons 25 ans cette année», rappelle Mme Raymond. «Être un peu plus petit a ses avantages également. Nous sommes très près de nos partenaires et de nos communautés. Les gens sont généreux et veulent aider.»

D’après la directrice, la demande demeure similaire aux années précédentes et comme les fondations en bourses ne sont pas compromises, le Collège a remis près de 2 000 bourses pour un montant en moyenne de 1,2 à 1,5 million de dollars cette année.

L’entrée du Collège La Cité à Ottawa.

Nouvelles bourses

Du côté du Collège La Cité à Ottawa, les donateurs n’y vont pas de main morte non plus. Même qu’un nouveau fonds a récemment été mis sur pied pour venir en aide aux étudiants qui doivent surmonter des défis financiers pour faire leurs études, soit le Fonds de dépannage Zéro Stress.

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«Nous avons conservé un bon lien avec nos donateurs afin d’obtenir leur engagement et les fidéliser à notre cause», raconte la conseillère en communications et relations publiques au collège, Geneviève Larose. «Plusieurs initiatives de reconnaissance ont été mises de l’avant avec consistance.»

«Plusieurs donateurs ont des engagements philanthropiques envers le collège et tous les ont respectés, tient-elle à rajouter. Les engagements sont liés à des investissements envers les bourses d’études pour les étudiants, les équipements et le matériel d’apprentissage, ainsi que certains projets d’innovation.»

Mis à part un virage virtuel imposé pour les campagnes de financement et le report de certains événements, Mme Larose décrit la dernière année avec optimisme et se dit à l’écoute de la communauté étudiante afin de bien répondre à ses besoins.

Auteur

  • Rebecca Kwan

    L’Initiative de journalisme local est financée par le gouvernement du Canada et gérée par l'Association de la presse francophone.

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