Au plus fort de la pandémie de covid, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été vivement critiquée pour sa réticence à reconnaître la transmission par voie aérienne du virus. Une nouvelle terminologie corrige maintenant cette erreur. L’objectif: éviter toute confusion à l’avenir.
Ce 18 avril, l’OMS a en effet publié un rapport de consultation technique mondiale afin d’actualiser la terminologie sur les pathogènes se transmettant «dans l’air». Il s’agit du fruit d’une vaste discussion avec plus d’une centaine d’experts et quatre agences de santé publique.
Micro-organismes
Le rapport s’intéresse aux micro-organismes causant des infections respiratoires, peut-on lire dans le communiqué de l’OMS. Selon la nouvelle terminologie, les individus infectés par un pathogène respiratoire peuvent générer et expulser par leur bouche et leur nez des particules infectieuses.
La taille de ces particules peut varier. Il n’existe donc plus de distinctions entre aérosols et gouttelettes. Cette distinction, en 2020 et 2021, avait fait partie des controverses: où commence une catégorie et où finit l’autre?
Au sein des pathogènes se transmettant par voie aérienne, la transmission peut se faire soit par inhalation (les particules infectieuses se déplacent sur de courtes ou de grandes distances dans les airs et pénètrent dans les voies respiratoires), soit par dépôt direct (la particule expulsée dans les airs se dépose directement sur le nez, la bouche ou les yeux, et provoque ensuite une infection).