Annette, Cécile, Émilie, Marie et Yvonne. Ces noms vous rappellent peut-être les célèbres jumelles Dionne, nées en Ontario le 28 mai 1934. Dans La faille en toute chose, la romancière Louise Penny imagine cinq filles nées également dans les années 1930, mais au Québec cette fois-ci. Le célèbre inspecteur Armand Gamache enquête sur l’assassinat de la dernière de ces quintuplées.
Le Washington Post a dit de La faille en toute chose qu’il s’agit d’un magnifique polar faisant «appel à l’intelligence, mais aussi au cœur et à l’âme». Le roman s’est qualifié numéro 1 au palmarès du New York Times.
L’ouvrage est loin d’être linéaire, car plusieurs intrigues s’entrecroisent. Cela exige une lecture attentive, pour ne pas dire aiguisée.
Marie-Virginie, Marie-Hélène, Marie-Joséphine, Marie-Marguerite et Marie-Constance. Les quintuplées Ouellet sont nées dans cet ordre. Elles sont aussi décédées dans cet ordre. On apprend que les cinq fillettes formaient une équipe pour jouer au hockey. Mais il y a six joueurs dans une équipe, pas cinq. Et la mère a tricoté six tuques, pas cinq…
Je ne vais évidemment pas gâcher votre plaisir de lecture en vous dévoilant le nœud des diverses intrigues qui se chevauchent. Disons qu’il est question de la toxicomanie d’un ancien collègue de Gamache, des magouilles du directeur général de la Sûreté du Québec et de la complicité du premier ministre, entre autres.