Conte de la lune: le pouvoir de la résilience

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Publié 20/11/2007 par l-express.ca

Le Théâtre français de Toronto (TfT) ne néglige pas son public jeune. Du 20 au 24 novembre prochain, il lui offre en première torontoise le Conte de la lune de Philippe Soldevila.

Perché sur l’estrade, un homme raconte l’enfance de son père espagnol, sortie de l’oubli grâce à un journal intime retrouvé. À 10 ans, ce père était un petit garçon blessé: les geôles de Franco lui avaient volé son père. Devenu grand, ce petit garçon rêveur s’installera en Amérique.

Puisant dans les nouvelles de l’écrivain espagnol Pere Calders et dans sa propre histoire familiale, le metteur en scène Philippe Soldevila a créé une pièce drôle, touchante mais qui aborde aussi des sujets plus durs: la mort d’un père, la répression politique…

Fils d’immigrant espagnol, né à Québec en 1962, Philippe Soldevila est préoccupé par la notion d’identité, une identité double que partagent sûrement de nombreux Franco-Ontariens. Mais ce qui le touche le plus, et qui apparaît dans la pièce, est la question du lien filial: «Qu’est ce qu’un héritage? Qu’est-ce que l’on garde de nos parents? Qu’est ce qu’il en reste?»

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Au-delà de ces délicates questions, la pièce est, selon son auteur, «un hymne à la beauté, à la poésie, où l’on voit comment par la résilience, un enfant réussit à survivre à la mort de son père grâce à l’écriture.»

Conte de la lune, de Philippe Soldevila a remporté le Masque de la Production «Jeunes Publics» en 2006 et sera présentée au Berkeley Street Theatre le 24 novembre 2007, à 14h et en matinées scolaires du 20 au 23 novembre.

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