«Au milieu de l’après-midi, il roulait à environ 40 kilomètres à l’heure sur son vélo de montagne, lorsqu’il est entré en collision avec un grizzly.»
Ce n’est pas le premier paragraphe d’une nouvelle tirée d’un journal satirique, mais un événement qui a conduit un comité d’enquête à tirer la sonnette d’alarme.
Le cycliste n’était pourtant pas inexpérimenté: il était agent de conservation (ranger) du Parc national des Glaciers, dans le Montana. Brad Treat a été tué par l’animal en juin 2016.
L’ours moins rapide
Cela a conduit à une enquête dirigée par le professeur de foresterie et de conservation Christopher Servheen.
Ce dernier a conclu sans détour que «l’ours n’a apparemment pas eu le temps de bouger pour éviter la collision. [Le cycliste] n’a eu qu’une ou deux secondes entre son virage, la vision de l’ours et l’impact.»