Protéger des minorités linguistiques — Bâtir des sociétés plus fortes : c’est le thème qui sera abordé lors de la 6e conférence annuelle de l’Association internationale des commissaires linguistiques (AICL), qui se tiendra à Toronto les 26 et 27 juin 2019.
Un rendez-vous plus que symbolique par les temps qui courent pour l’hôte de ce rendez-vous, le Commissariat aux services en français de l’Ontario, qui cessera bientôt de relever de l’Assemblée législative pour être intégré à l’Ombudsman de la province: une rétrogradation.
Qu’ont en commun un Néo-Brunswickois, un Irlandais et un Flamand? Ils ont tous des commissaires linguistiques qui les représentent et qui sont là pour faire respecter leurs droits.
Ces commissaires se retrouvent au sein de l’AICL dont l’un des objectifs, outre la promotion, l’égalité et la diversité linguistiques, est «d’améliorer la connaissance et la compréhension du rôle et de l’importance des commissaires linguistiques parmi les gouvernements».
Forte présence canadienne
L’AICL compte 11 membres, dont près de la moitié proviennent du Canada (deux provinces, deux territoires et le commissaire aux langues officielles). Les autres membres sont irlandais, écossais, flamands, basques, kosovars et catalans. Le site est traduit en 13 langues, dont l’inuktitut et le serbe.