«Le Soleil est le principal facteur des changements climatiques. Pas vous. Pas le CO2». Affichée en bordure de l’autoroute 40, dans l’arrondissement d’Anjou à Montréal, la publicité payée par l’organisation albertaine climatosceptique Friends of Science, a fait réagir au Québec, où peu de gens sont au fait des travaux qui contestent les théories alarmistes auxquelles souscrivent officiellement plusieurs gouvernements.
Ces «Amis de la science» n’en sont pas à leurs premières offensives publicitaires et sont actifs dans les médias sociaux, mais principalement en anglais. Leur site web vulgarise plusieurs arguments de scientifiques climatosceptiques… démontrant au minimum qu’on est encore loin d’un consensus sur les causes et la portée des changements climatiques.
Le comité scientifique conseil de Friends of Science compte des personnalités comme Tim Patterson, prof de géologie et de paléoclimatologie de l’Université Carleton, l’ex-météorologiste Madhav Khandekar d’Environnement Canada, et le professeur associé de l’École de l’environnement de l’Université d’Auckland, Chris de Freitas.
Leurs détracteurs font remarquer que des compagnies pétrolières emploient ou financent certains de ces scientifiques et groupes de réflexion. Ces derniers rétorquent que les promoteurs des thèses les plus alarmistes agissent ainsi pour inciter les agences publiques à subventionner leurs recherches.