Pas si nuls en français que ça, les jeunes. Ceux qui clavardent ne font pas plus d’erreurs que les autres, selon une étude québécoise récente.
Même ceux qui commencent à clavarder à un jeune âge ne font pas plus d’erreurs, ont affirmé Stéphanie Leblanc et son étudiante à la maîtrise Marie-Ève Gonthier, de l’Université du Québec à Rimouski, dans une communication présentée au congrès de l’ACFAS.
Et par «jeune âge», on veut dire 9 ans (âge moyen où filles et garçons commencent) ou moins. Si le public risque d’être surpris, ce n’est pas le cas des chercheurs: d’autres études n’ont pas montré jusqu’ici d’effets négatifs sur la maîtrise du français.