Le Festival international du film de Toronto (TIFF) s’est achevé en fanfare dimanche, après plus de 400 projections en 10 jours, accompagnées de nombreux événements, publics ou privés, qui auront ravi les chasseurs de stars.
Nous retiendrons de cette 39e édition un nombre record de films francophones et de films de genre, avec une tendance très prononcée vers un retour aux influences des années 80, particulièrement dans le design des images, la musique et même parfois les thèmes des films.
Parmi les œuvres projetées, deux longs-métrages très décalés, à ne manquer sous aucun prétexte lors de leur prochaine sortie en salle, ont d’ailleurs obtenu respectivement le prix du meilleur premier film canadien et celui du public du programme Midnight Madness.
Bang Bang Baby, de Jeffrey St-Jules, nous emmène dans un mélange acidulé de fantaisie musicale et de mutations génétiques, à travers le passage à l’âge adulte de Stepphy, son héroïne issue de la petite ville canadienne de Lonely Arms en 1963, à une époque ou la vie et ses choix étaient peut être moins ouverts pour les jeunes femmes.
What We Do In The Shadows, quant à lui, est un hilarant et délirant mockumentaire sur les problèmes d’adaptation au 21e siècle rencontrés par un groupe de vampires multi centenaires réfugiés en Nouvelle-Zélande.